Pendant que nous savourons les jours d'été, les oiseaux eux
commencent déjà à migrer. Le mois d'août est synonyme d'abondance puisque la
population d'oiseaux a substantiellement augmenté avec la nidification. Il y a
des jeunes partout qui quémandent leur pitance auprès des adultes nicheurs, les
juvéniles ayant quitté le nid familial et suivant leurs parents pour
entreprendre leur premier grand périple vers le Sud. Au cours de ce mois, vous
aurez fort à faire, principalement au niveau aquatique. Les marais regorgent de
canards barboteurs avec leur progéniture, les rives de la rivière Saguenay et
les berges du Lac Saint-Jean accueillent les limicoles qui arrivent du Nord,
les grives parcourent à nouveau le ciel nocturne et les parulines quittent la
forêt boréale, pour ne nommer que ces exemples. Au mois d'août, vous aurez
l'occasion de faire votre loisir ornithologique 24 heures sur 24! Voyons
ensemble les nombreuses activités ornithologiques que nous pouvons faire
pendant ce mois riche en faune ailée!
Les canards
barboteurs : Il est temps de fréquenter les différents marais de la région
pour observer les nombreux canards. Vous êtes conviés à visiter le Petit Marais
de Saint-Gédéon, le Grand Marais de Métabetchouan, le marais de Canards
Illimités à Saint-Fulgence ainsi que tout les étangs et les stations
d'épuration des eaux usées que vous trouverez sur votre chemin. À cette période
de l'année, les mâles, les femelles et les immatures se ressembleront tous,
nous procurant un bon défi d'identification.
Les Plongeons huards
: Au fil des semaines et des mois, le nombre de Plongeons huards augmentera
dans l'entrée du fjord à Saint-Fulgence. Il vous est proposé d'aller compter
ceux-ci à partir du quai du village, environ une heure avant le coucher du
soleil. Ce secteur a été découvert comme étant un dortoir pour cette espèce.
Des soirées sans vents sont prescrites car les vagues sont un inconvénient pour
les inventorier.
Les grèbes : Tard
en août, quelques Grèbes esclavons ou Grèbes jougris peuvent parfois être
observés sur les grands plans d'eau tel la rivière Saguenay à La Baie ou à
Saint-Fulgence, ainsi que sur le lac Saint-Jean et peut-être dans le Grand
Marais à Métabetchouan. Ce seront les premiers individus migrateurs. Ces
espèces seront revus plus régulièrement en septembre et en octobre.
Les Pygargues à tête
blanche : Au cours de l'été, des pygargues non nicheurs ont été vus un peu
partout dans la région. Leurs présence le long des cours d'eau augmentera un
peu en août. Scrutez les berges autour du lac Saint-Jean et le long des rives
de la rivière Saguenay à La Baie et à Saint-Fulgence lors de la marée basse.
Les limicoles : Il
est temps d'aller marcher sur les berges et les plages autour du lac Saint-Jean
pour recenser les bécasseaux dont la migration s'intensifie, surtout dès la
mi-août. Idem pour les rives de la rivière Saguenay à Chicoutimi, La Baie et
Saint-Fulgence lorsque les battures seront disponibles lorsque la marée sera descendante
ou basse. Également, de nombreuses visites devraient être effectuées régulièrement
dans les différentes stations d'épuration des eaux usées, ces lieux étant très
riche en insectes. Les espèces les plus rares à découvrir avec un peu de chance
sont les suivantes : Courlis corlieu, Bécasseau de Baird, Bécasseau à échasses,
Bécasseau roussâtre, Phalarope de Wilson et Phalarope à bec étroit.
Les Mouettes de
Bonaparte : Au mois d'août, les Mouettes de Bonaparte effectuent leur
migration. D'abord les adultes au début d'août et ensuite les juvéniles qui
font halte pendant ce mois près des berges du lac Saint-Jean ainsi que dans le
Grand Marais de Métabetchouan et le Petit Marais de Saint-Gédéon. Il est bon
aussi de vérifier au large de la flèche littorale à Saint-Fulgence car les
mouettes en migration qui empruntent le corridor du fjord pour se rendre au
fleuve Saint-Laurent. Des observations subséquentes de cette espèce sont
également à prévoir à La Baie. Parmi les Mouettes de Bonaparte, il peut parfois
se glisser de très rares espèces dont la Mouette de Franklin, la Mouette tridactyle
ou la Mouette pygmée. Ces dernières espèces peuvent aussi être observées seules
dans différents habitats. Il faut ouvrir l'oeil!
Le Hibou moyen-duc :
Lorsque les jeunes sont nés à partir de la mi-juillet, ils sont très
détectables à leurs cris perçants et plaintifs lorsqu'arrive la noirceur. On
peut encore les recenser à l'oreille jusqu'à la mi-août environ. Empruntez les
différents rangs de la région et faites de maintes arrêts où une bordure de
forêt voisine un champ. Ils nichent souvent près des milieux champêtres.
Les engoulevents :
Lors de soirées chaudes et caniculaires, nous seront susceptibles d'observer
des groupes d'Engoulevents d'Amérique en migration, surtout pendant les deux
premières semaines du mois. Les oiseaux profitent d'émergences de fourmis
volantes pour se remplir l'estomac en passant pendant ces chaudes périodes.
Les grives :
C'est le retour de l'écoute nocturne! Deux espèces sont à cibler soient la
Grive à dos olive et la Grive fauve qui commencent à migrer dans le ciel de la
nuit. Nous pourrons entendre en petites quantité la Grive à dos olive pendant
tout le mois. Quant à la Grive fauve, les deux dernières semaines de ce mois
sont à privilégier. La migration de cette dernière est concentrée dans le
temps. La Grive fauve est la plus audible des grives car elle migre à basse
altitude, plus que les autres espèces de grives. Elle semble privilégier les
fronts chauds pour entreprendre sa migration. Les soirées sans vents, avec un
peu de pluie ou non, augmentent vos chances d'assister à ce merveilleux
phénomène de migration nocturne.
Les parulines : En août, les parulines seront un peu partout. Il faut comprendre que ce groupe d'oiseaux est insectivore et il est préférable pour eux de migrer le plus rapidement possible avant les premiers gels de septembre. Fouillez les parcs urbains, les abords de rivières, les abords des lacs et des étangs, ainsi que les ravins, là où foisonnent les insectes. Chose importante à signaler est que certaines parulines adultes ont mué en leur plumage d'automne. Ce groupe comporte beaucoup de difficultés d'identification puisque les mâles, les femelles et les immatures se ressemblent beaucoup. Aussi, si vous pensez avoir observé une Paruline verdâtre en août, toutes les chances sont que ce soit une Paruline obscure, qui est très variable dans son plumage et qui est souvent confondu par les observateurs. Puisque la Paruline verdâtre niche dans la taïga au Nord, sa présence dans notre région se fait sentir en septembre. Puis, vous pouvez aussi faire de l'écoute nocturne dès que la noirceur arrive. Vous entendrez les cris tenus que les parulines émettent dans la nuit. Les parulines migrent la nuit comme la plupart des autres passereaux, mais particulièrement suivant l'arrivée d'un front froid.
Les parulines : En août, les parulines seront un peu partout. Il faut comprendre que ce groupe d'oiseaux est insectivore et il est préférable pour eux de migrer le plus rapidement possible avant les premiers gels de septembre. Fouillez les parcs urbains, les abords de rivières, les abords des lacs et des étangs, ainsi que les ravins, là où foisonnent les insectes. Chose importante à signaler est que certaines parulines adultes ont mué en leur plumage d'automne. Ce groupe comporte beaucoup de difficultés d'identification puisque les mâles, les femelles et les immatures se ressemblent beaucoup. Aussi, si vous pensez avoir observé une Paruline verdâtre en août, toutes les chances sont que ce soit une Paruline obscure, qui est très variable dans son plumage et qui est souvent confondu par les observateurs. Puisque la Paruline verdâtre niche dans la taïga au Nord, sa présence dans notre région se fait sentir en septembre. Puis, vous pouvez aussi faire de l'écoute nocturne dès que la noirceur arrive. Vous entendrez les cris tenus que les parulines émettent dans la nuit. Les parulines migrent la nuit comme la plupart des autres passereaux, mais particulièrement suivant l'arrivée d'un front froid.