lundi 5 mai 2014

05 mai 2014

SARCELLE D'HIVER (de la sous-espèce eurasienne)
Saint-Gédéon - Le mâle sarcelle, de la sous-espèce européenne, qui a été découvert en fin de semaine dernière, était toujours présent dans le Petit Marais aujourd'hui (Dominique Lavoie).

Photo de Dominique Lavoie
 
COMBATTANT VARIÉ
Métabetchouan - Voilà certes de la grande visite chez nous! En effet, au cours de la soirée, un Combattant varié, un mâle au plumage noir, a été découvert au Grand Marais, visible à partir de la route 170 (Dominique Lavoie). Note de la rédaction : Cette espèce est rare même au Québec! Vue d'une façon très irrégulière, la dernière mention d'un combattant remonte au 4 mai 2013, au Grand Marais justement, lors d'une excursion du Club des ornithologues.

Photo de Dominique Lavoie
 

Photo de Dominique Lavoie

GOÉLAND BRUN
Saint-Ambroise - En fin d'après-midi, un rare Goéland brun adulte était présent dans un champ inondé face au rang Ouest ce qui constitue une mention très intéressante pour l'endroit car cette localité est peu visité par les ornithologues (Dominique Lavoie).

Photo de Dominique Lavoie
 
LES NOUVEAUX ARRIVANTS PRINTANIERS

SARCELLE À AILES BLEUES à Saint-Gédéon (Gilles Allard) 
COMBATTANT VARIÉ à Métabetchouan (Dominique Lavoie)
GRIVE À DOS OLIVE à Saint-Fulgence (Claudette Cormier)

dimanche 4 mai 2014

04 mai 2014

FULIGULE À TÊTE ROUGE
Canton-Tremblay - Un mâle a été repéré près du chemin des Villas, mais vu à partir de la route Tadoussac en face de la rivière Caribou (Claudette Cormier et Germain Savard).

GRÈBE ESCLAVON
La Baie - Un rare et magnifique grèbe adulte, orné de son beau plumage nuptial, a été observé en face de la scierie Guilmé Gauthier (Serg Tremblay).

Photo de Serg Tremblay

URUBU À TÊTE ROUGE
Jonquière - Aujourd'hui, un urubu s'est fait houspillé par des Corneilles d'Amérique le long du rang Mathias (Jim McNeil).
La Baie - À nouveau, des urubus ont été recensé dans le secteur de l'Anse-à-Benjamin, dont 3 individus (Serg Tremblay).


Photo de Serg Tremblay

FAUCON PELERIN
Saint-Fulgence - Un faucon de cette espèce, un adulte, a semé la panique chez les goélands qui nageaient près de la route Tadoussac en face du marais de Canards Illimités, en les survolant à basse altitude (Claudette Cormier et Germain Savard).
Chambord - À la pointe de Chambord, un faucon adulte en vol a été détecté alors qu'il transportait une proie dans ses serres et il s'est brièvement posé par la suite (Josée Rousseau).

Photo de Josée Rousseau

GRUE DU CANADA
Saint-Fulgence - Durant la soirée, une grue a été observée, celle-ci survolant les battures, arrivant de l'entrée du fjord et qui a poursuivi sa migration en direction nord (Hugues Deglaire et Kevin Quirion Poirier).
Chambord - Ce soir, une grue en vol a été aperçue à la pointe de Chambord, le temps de faire un excellent cliché (Josée Rousseau).


Photo de Josée Rousseau

TROGLODYTE DE CAROLINE
Roberval - Cet après-midi, un extraordinaire Troglodyte de Caroline a brièvement visité la cour de l'observatrice demeurant sur la rue Pedneault dans le secteur de Pointe Plate (Céline Bellemare)! Note de la rédaction : Cette espèce est extrêmement rare dans la région et même au Québec! La dernière mention remonte au 24 novembre 2013 à Chicoutimi-Nord (Jacynthe Fortin et Gérard Voyer). L'observatrice relate qu'elle se fera un devoir de surveiller étroitement son environnement, espérant pouvoir avoir l'occasion de prendre une photo.

LES NOUVEAUX ARRIVANTS PRINTANIERS

GRÈBE ESCLAVON à La Baie (Serg Tremblay)
TROGLODYTE DE CAROLINE à Roberval (Céline Bellemare)
GRIVE SOLITAIRE à Saint-Fulgence (Claudette Cormier et Germain Savard)

samedi 3 mai 2014

03 mai 2014

BERNACHE DE HUTCHINS
Saint-Fulgence - Aujourd'hui, une bernache de cette espèce à été détectée parmi une horde de Bernache du Canada dans l'Anse-aux-Foins (Jacynthe Fortin, Nancy Boutin, Yves Darveau et Jacques Ibarzabal).
La Baie - Dans le secteur de l'Anse-à-Benjamin, 2 petites bernaches ont également été observées aujourd'hui (Serg Tremblay).

Photo de Serg Tremblay

SARCELLE D'HIVER (de la sous-espèce européenne)
Saint-Méthode - Les sarcelles ont été scrutées à la loupe par les observateurs puisqu'ils ont découvert une sarcelle au marais Tikouamis qui correspond à la sous-espèce eurasienne (Alexandre Paiement et Corentin Bombeeck).

Photo de Corentin Bombeeck

Saint-Gédéon - Lors de l'excursion du club au Petit Marais, une autre sarcelle de cette sous-espèce a été identifiée parmi le groupe de Sarcelles d'hiver (COASLSJ).

Photo de Germain Savard

FULIGULE À TÊTE ROUGE
Saint-Gédéon - Trois de ces canards (deux mâles et une femelle) se reposaient sur le Petit Marais, trouvé par les membres du club (COASLSJ).

GARROT D'ISLANDE
La Baie - Un garrot a été identifié à Bagotville dans le secteur de l'Anse-à-Benjamin (Serg Tremblay).

URUBU À TÊTE ROUGE
Saint-Fulgence - Les deux urubus locaux ont été recensé au cours de la journée (Jacynthe Fortin, Nancy Boutin, Yves Darveau et Jacques Ibarzabal).
Saint-Gédéon - À partir de la plate-forme d'observation près du camping au Petit Marais, un urubu a été vu par les membres lors d'une sortie du club (COASLSJ).
La Baie - Deux urubus ont été aperçus survolant l'Anse-à-Benjamin ce matin (Serg Tremblay). 

PYGARGUE À TÊTE BLANCHE
Saint-Fulgence - Ce matin, un pygargue immature a passé en vol au-dessus de l'Anse-aux-Foins pour aller se percher près du marais de Canards Illimités (Jacynthe Fortin et aussi par Nancy Boutin et Yves Darveau).
Un autre pygargue immature qui passait dans le secteur de l'Anse-aux-Foins a fait lever les Oies des neiges prises de panique au passage du rapace (Jacynthe Fortin, Nancy Boutin, Yves Darveau et Jacques Ibarzabal).
Saint-Gédéon - Pendant l'excursion du club aujourd'hui, un pygargue âgé de quatre ans a passé près du Petit Marais ce matin (COASLSJ).
Par ailleurs, un autre pygargue, immature cette fois, longeait le rebord du lac Saint-Jean près du pont sur la route 170, à la limite de Saint-Gédéon et de Métabetchouan (Claudette Cormier, Germain Savard, Éric Wilmot et Fleur-Aimée Lussier).
Métabetchouan - Semant la peur parmi les oies et les bernaches, un adulte s'est laissé admiré par les membres du club alors qu'il a traversé en vol au-dessus du Grand Marais pour se poser dans un arbre (COASLSJ).

Photo de Dominique Girard

FAUCON PÈLERIN
Saint-Fulgence - À partir du Sentier des Battures, un faucon qui était perché dans un arbre, a été observé à loisir cet après-midi (Jacynthe Fortin, Nancy Boutin, Yves Darveau et Jacques Ibarzabal).
Chambord - En fin de journée à la pointe de Chambord, un faucon a été localisé par les observateurs aguerris (Claude Allard, Jean Tremblay et Josée Rousseau).
Chicoutimi -  Deux de ces faucons ont été identifiés en soirée par deux équipes différentes dans le rang Saint-Antoine, dont un individu en début de soirée (Claudette Cormier et Germain Savard et deux faucons plus tard durant cette même soirée (Gilles Allard).
Saint-Gédéon - Un adulte pèlerin a été localisé au-dessus du Petit Marais aujourd'hui (Claudette Cormier et Germain Savard).
La Baie - Un magnifique adulte a été identifié, le rapace étant perché à l'intersection de la route de Grande-Anse et le chemin Saint-Joseph (Éric Savard).

Photo de Éric Savard

GRUE DU CANADA
Saint-Gédéon - Deux grues ont survolé le secteur du Petit Marais ce matin dont un individu vu par les membres du club lors de l'excursion (COASLSJ) et l'autre recensé plus tard durant la journée (Claudette Cormier et Germain Savard).

HIBOU DES MARAIS
Chicoutimi - Un hibou a été localisé dans le rang Saint-Antoine tard en soirée mais a vite disparu du secteur (Gilles Allard).

HIRONDELLE NOIRE
Saint-Gédéon - Lors d'une sortie du club, quelques membres ont eu le privilège d'observer un visiteur extrêmement rare sous nos latitudes soit une Hirondelle noire (Claudette Cormier, Éric Wilmot et Fleur-Aimée Lussier)! Cette hirondelle volait en compagnie de quelques Hirondelles bicolores au-dessus du Petit Marais. Aux jumelles, la taille de l'oiseau était visiblement supérieure aux Hirondelles bicolores. Au télescope, son plumage en entier était sombre et le bout de la queue se terminait par deux petites pointes, typique de l'espèce. Note de la rédaction : Comme vous le constaterez, les dernières mentions remontent à la nuit des temps! En effet, l'espèce a été observée lors de l'été 1955, 1956 et 1957 (N. Renouf)! L'Hirondelle noire niche dans le sud du Québec, mais ne s'aventure vraiment pas au delà de la réserve faunique des Laurentides.

LES NOUVEAUX ARRIVANTS PRINTANIERS

BERNACHE DE HUTCHINS (Jacynthe Fortin, Nancy Boutin, Yves Darveau et Jacques Ibarzabal) et à La Baie (Serg Tremblay)
MACREUSE À FRONT BLANC à Saint-Fulgence (Jacynthe Fortin)
HIRONDELLE NOIRE à Saint-Gédéon (Claudette Cormier, Éric Wilmot et Fleur-Aimée Lussier)
GRIVE FAUVE à Sainte-Hedwidge (Céline Bellemare)
BRUANT À COURONNE BLANCHE à Roberval (Josée Rousseau)

vendredi 2 mai 2014

02 mai 2014

FAUCON PÈLERIN
Chicoutimi - Suite à une chasse infructueuse en tentant de capturer des Goélands à bec cerclé, un faucon s'est posé sur la paroi rocheuse face au club de yatch situé sur le boulevard Saguenay est (Yves Darveau). Note de la rédaction : Depuis quelques années, un couple de Faucon pèlerin niche sur les parois rocheuses des montagnes sur la rive nord de la rivière Saguenay, entre le secteur de Saint-Jean-Eudes et le pont Dubuc.  

LES NOUVEAUX ARRIVANTS PRINTANIERS

PETIT FULIGULE à Saint-Fulgence (Claudette Cormier)
HIRONDELLE RUSTIQUE à Saint-Prime (Josée Rousseau)

jeudi 1 mai 2014

01 mai 2014

GARROT D'ISLANDE
Alma - Un mâle a été repéré sur la Petite-Décharge dans le secteur de la pointe aux Américains ce qui constitue une belle mention pour ce secteur (Guylaine Guay). 

LES NOUVEAUX ARRIVANTS PRINTANIERS

(Aucun)

Quoi faire en mai?

Courez partout! C'est le temps d'observer à temps plein! Nous avons attendu tout l'hiver pour vivre cette période où les oiseaux abondent et chantent partout. Mai est le mois le plus intense de l'année. Presque à chaque jour, de nouveaux migrateurs arrivent dans la région. Comme vous le constaterez en lisant plus bas, le mois de mai en est un où vous pourrez recenser les oiseaux 24h sur 24. Dans votre journée, il faudra choisir les groupes d'oiseaux que vous voudrez observer car vous ne pourrez tout faire. Par exemple, dans votre journée, voulez-vous recenser les canards, les rapaces, les bécasseaux, les parulines ou les grives lors de la migration nocturne? Sans plus tarder, je vous invite à lire ce qui suit afin de vous guider dans le dédale de la migration du mois de mai!

Les oies et les bernaches : Lors des deux premières semaines de mai, prenez le temps de bien observer chaque Bernache du Canada et chaque Oie des neiges. En ce moment, ils sont présents un peu partout dans la région, que ce soit aux abords des battures des grands cours d'eau comme la rivière Saguenay ou bien dans les champs. Chaque année se glisse parmi les hordes d'anatidés de belles surprises telles la Bernache de Hutchins, l'Oie de Ross et l'Oie rieuse.

Les Bernaches cravants : La migration de cette petite bernache qui provient du fleuve s'effectue à la fin mai et au début juin. Malheureusement, leur apparition est difficile à prévoir. C'est qu'elles passent rapidement à travers la région, utilisant le corridor du fjord comme autoroute vers le Nord. Ces bernaches peuvent migrer autant le jour que la nuit. Les journées sans vent, accompagnées de beau temps sont vos meilleures alliés. Les deux ou trois sites où elles sont vues le plus souvent sont à La Baie, Saint-Fulgence, Lac-Kénogami et le lac Saint-Jean. Parfois, quelques individus peuvent se reposer sur les berges du Lac ou au bout de la flèche littorale pendant quelques heures.

Les canards barboteurs et les canards plongeurs : Dès le début mai, visitez souvent les battures au Saguenay et les berges tout le tour du lac Saint-Jean. Les marais les plus populaires des ornithologues sont le Petit Marais à Saint-Gédéon et le Grand Marais à Métabetchouan. Si le lac Saint-Jean est encore gelé au début du mois, les canards seront concentrés dans les marais ce qui rend l'observation très intéressante et intense. Par contre, si le lac Saint-Jean est dégagé de ses glaces, les canards seront en moindre quantité dans les marais, les oiseaux ayant migré. Dans la partie ouest du lac Saint-Jean, les embouchures des grandes rivières sont richissime et le potentiel sous-exploité par les observateurs. L'embouchure de la rivière Ticouapé et celle de la rivière Péribonca sont sources de grande surprises ornithologiques tel un Canard siffleur ou un Fuligule à dos blanc. Allez-y souvent! Ne soyez pas surpris si à la fin du mois vous observez déjà une couvée de Canards colverts ou de Canards noirs. Ces espèces débutent la nidification tôt, presque lors de conditions hivernales.

Les trois espèces de macreuses : Dès la mi-mai, mais surtout à la fin mai, les Macreuses à front blanc, les Macreuses brunes et les Macreuses à bec jaune vont arriver chez nous via le fleuve Saint-Laurent. Elles seront recensées pendant environ trois semaines, incluant le début juin. Puisque ce sont des canards de mer, vous les retrouverez sur la rivière Saguenay, du côté de l'entrée du fjord, puis au large de la rivière Saguenay à La Baie et au large sur lac Saint-Jean. Ces canards veulent migrer rapidement vers le Nord. Donc, lors de belles journées, ils ont tendance à migrer (jour ou nuit). Lors d'une météo maussade, vous avez la chance des les observer alors qu'ils attendent un système météo favorable à leurs déplacements.

Les Plongeons huards : Pour les lèves-tôt, voici une activité pour vous. Du 1er au 15 mai, mais surtout vers le 10 mai qui correspond à leur pic de migration, vous serez témoin d'un beau phénomène. Lors de matins sans vents avec un plafond du ciel élevé, les plongeons vont migrer en bon nombre. Dès 6h du matin jusqu'à environ 10h, soyez sur le terrain, fin prêt. Les oiseaux partent du fleuve, suivent le corridor du fjord et fonce droit en direction du lac Saint-Jean. Certains plongeons se déplaceront à ras la rivière Saguenay, mais la plupart migreront à bonne altitude en bandes détachées au-dessus des montagnes le long de la rive nord qui longent cette rivière. Plusieurs dizaines, voir quelques centaines de plongeons peuvent être observés lors des meilleures journées de migration. Puisque peu d'inventaires de ce genre ont été pratiqués, nous savons cependant que la halte routière à Canton-Tremblay (Valin) est une plaque tournante pour la migration de cette espèce. À cet endroit, les plongeons suivent les montagnes et bifurquent à l'intérieur des terres, soit en empruntant la vallée de la rivière Valin. Il s'agit d'une sorte de raccourcie pour se diriger ver le Lac-Saint-Jean. Donc, vous êtes invités à observer à Valin ou bien explorer du côté du Lac-Kénogami ou tout autour du lac Saint-Jean afin de savoir s'il existe un corridor spécifique à cette espèce au printemps. Bien des choses restent à découvrir.

Les grèbes et la foulque : Au cours du mois de mai, les trois espèces de grèbes peuvent être recensés. Visitez les grands cours d'eau pour trouver les Grèbes esclavons (rares) et les Grèbes jougris tels le lac Saint-Jean et la rivière Saguenay (La Baie et Saint-Fulgence). Quant au Grèbe à bec bigarré, vous le découvrirez dans les différents marais où il nichera. La Mecque du Grèbe à bec bigarré et de la Foulque d'Amérique se situe au marais de Canards Illimités à Saint-Fulgence où il niche en bon nombre.

Urubus à tête rouge : Ils seront partout! Dès qu'une brise se lève au matin, ils se dispersent pour aller trouver de la nourriture. Cette espèce niche maintenant chez nous depuis peu d'années. Profitez-en pour en faire des dénombrements intéressants lorsque des groupes s'élèvent ensemble le matin.

Les oiseaux de proies : La migration des oiseaux de proies achève. Ne reste que la première semaine de mai et par la suite, ce sera plus tranquille dans le ciel. Dans la première semaine de mai, vous verrez principalement des Petites Buses et des Éperviers bruns. Bien sûr, des Pygargues à tête blanche et des Aigles royaux en migration, des immatures pour la plupart, seront encore observables avec un peu d'acharnement. Quant aux pygargues sans vocation de nidification, vous les retrouverez sur les berges autour du lac Saint-Jean, ceux-ci ayant un oeil sur les anatidés et les canards. Un bon endroit pour en voir également est dans le Grand Marais à Métabetchouan. Du côté du Saguenay, les battures lors de la marée basse à Saint-Fulgence et à La Baie sont des sites chanceux pour leurs observations.

Pour ce qui est du Faucon pèlerin, vous serez susceptible de voir cette espèce pourchasser après les Sarcelles d'hiver présentes dans le Grand Marais. Les faucons vont se concentrer là où il y a de la nourriture, soit des canards, soit des goélands. Donc, les embouchures de grands rivières au Lac-Saint-Jean sont de bons endroits pour l'observation de ce grand rapace. Côté Saguenay, le Faucon pèlerin niche dans les parois du fjord du Saguenay. Son garde-manger se trouve sur les battures à La Baie et à Saint-Fulgence. Préférez la marée basse pour son observation car il a tendance à se poser sur les rochers.

Les Balbuzards pêcheurs seront présents un peu partout durant le mois, là où il y a un plan d'eau, car ils se nourrissent exclusivement de poissons. Avant d'atteindre la forêt boréale pour leur nidification, ils se refont des forces en pêchant aux abords de la rivière Saguenay, autour du lac Saint-Jean et au-dessus des marais comme au Petit Marais de Saint-Gédéon et au Grand Marais de Métabetchouan. Au Saguenay, les balbuzards sont très présents de chaque côté du pont Dubuc. Vers la mi-mai, les rapaces migreront et deviendront plus discrets par la suite dans notre paysage urbain.

Les grues : Ça vous tente de faire une promenade dans les rangs un bon matin? Pourquoi ne pas chercher des Grues du Canada dans les champs? Celles-ci ont tendance à se réunir sur la rive nord du Lac-Saint-Jean, soit à Saint-Augustin, Saint-Eugène, Normandin, Albanel, etc. Elles nichent maintenant dans la région et peuvent se compter parfois par centaines. Vraiment un beau spectacle! S'il vous plaît, soyez respectueux des terres des agriculteurs et demandez la permission aux propriétaires si vous voulez emprunter l'un de leurs chemins afin de vous approcher des grues. Cependant, sachez que les grues sont très farouches. Un télescope est hautement recommandé pour les observer de loin et les laisser s'alimenter en toute quiétude.

Les bécasseaux : Là où il y a de la boue, il y a des chances d'observer des limicoles. Vous retrouverez nombre d'espèces sur les battures à La Baie et à Saint-Fulgence au gré du mois de mai et des marées. Va également pour le Grand Marais de Métabetchouan où ceux-ci ont tendance à se réunir en grand nombre avant de migrer. Puisque ce marais est un réservoir, nous ne savons jamais d'avance si les oiseaux seront présents longtemps à cet endroit. Lorsque le marais est bas, allez-y souvent. Une fois que le marais se remplie d'eau, vers la mi-mai habituellement, parce qu'il est régi par la montée du lac Saint-Jean, c'est foutu. Visitez aussi les embouchures de grandes rivières tel la rivière Ticouapé qui sont d'excellents sites pour y découvrir les espèces de bécasseaux. Faites aussi une tournée dans les différentes stations d'épurations des eaux usées. Puis, lorsque la montée des eaux rend impossible l'accès aux berges autour du lac Saint-Jean, les limicoles peuvent s'alimenter dans les champs. Mais le hic, où ça? Scrutez minutieusement autour des fosses à purin aux abords des fermes pour retrouver le discret Chevalier solitaire qui aime bien fréquenter ces endroits riches en insectes. Le soir, une heure après le coucher du soleil, les Bécassines de Wilson et les Bécasses d'Amérique effectueront leurs parades nuptiales très sonores. Les abords des marais, des terres en friches et des terrains vagues sont de bons endroits pour écouter leurs parades.

Les mouettes : Les Mouettes de Bonaparte traversent rapidement la région en mai. Si vous êtes chanceux, vous les verrez en migration, soit à Saint-Fulgence au large de la flèche littorale, soit au large du lac Saint-Jean. Sinon, lorsque le temps sera plus maussade, elles se réuniront pour s'alimenter surtout au Grand Marais de Métabetchouan et au Petit Marais de Saint-Gédéon. Prenez le temps de vérifier chaque individu puisqu'une rare Mouette pygmée peut se glisser parmi elles.

Les sternes : En mai, il est possible d'observer la Sterne pierregarin (commune) et la Sterne arctique (rare) autour des mêmes sites indiqués pour les mouettes. Quant à la Sterne arctique, vous ne l'observerez qu'à partir de la mi-mai jusqu'au début juin. Il s'agit de la seule période où vous pourrez la voir puisque qu'à l'automne, elle utilise un autre corridor de migration. Si vous la ratez, vous devrez attendre le printemps suivant. La Sterne arctique arrive par le corridor du fjord et se dirige vers le lac Saint-Jean pour ensuite monter vers le Nord. Vous comprendrez alors que Saint-Fulgence est l'endroit par excellence pour son observation.  Cependant, lorsqu'il fait très beau, les sternes ont tendance à migrer à haute altitude. Choisissez plutôt un temps maussade pour tenter de les trouver au milieu de la rivière Saguenay lors des changements de marées, au large dans l'entrée du fjord ou posées au bout de la flèche littorale. Les oiseaux s'alimentent et se reposent en attendant de meilleures conditions météo afin de poursuivre leur migrations. Au Lac-Saint-Jean, dans des conditions météo exécrables, des centaines de sternes ont été observées dans le passé au Grand Marais de Métabetchouan, au Petit Marais de Saint-Gédéon ainsi qu'à l'embouchure de la rivière Ticouapé. Bonne chance!

Les engoulevents : Les Engoulevents d'Amériques arrivent à la fin mai seulement dans notre région. Les signalements d'engoulevents avant cette période proviennent souvent des observateurs peu expérimentés qui entendent des Bécasses d'Amérique en début de soirée.

Les colibris : Dès le 1er mai, nettoyez vos auges, remplissez-les de nectar et installez-les dehors afin d'être prêts pour l'arrivée des Colibris à gorge rubis. Normalement, les colibris arrivent entre le 15 et le 20 mai, les mâles apparaissant en premier. Par contre, certaines années, les premiers individus peuvent apparaître plus hâtivement. En mai, changez régulièrement votre nectar, une fois par semaine environ.

Les hirondelles : Votre maisonnette pour hirondelles va être bientôt très sollicitée par les Hirondelles bicolores si vous demeurez en zone urbaine ou en zone de villégiature autour d'un lac forestier. Que leur nichoir soit propre pour ces nouveaux propriétaires ailés! Jetez des plumes ou du duvet sur le sol. Elles vont apprécier ces matériaux très utiles pour garder les oisillons au chaud. Pour ce qui est des Hirondelles rustiques, elles nichent près des bâtiments de fermes ou sous les ponts. Quant aux Hirondelles à front blanc, elles vont nicher dans leurs maisons-gourdes faites d'argile sous le pont de la rivière Valin à Canton-Tremblay par exemple. Elles aiment beaucoup aussi effectuer leurs nids sous les pignons des maisons. Mais comme cette dernière espèce est plus rare, il est difficile de vous dire quelles maisons elles vont choisir! Cependant, La Baie, Saint-Fulgence, Desbiens, Sainte-Hedwidge et Saint-Thomas-Didyme entre autres sont de bons secteurs.

Les grives : Les cinq espèces de grives arrivent dans la région en mai. Habituellement, c'est la Grive solitaire qui arrive la première en mai, parfois même à la fin avril. Puis, les Grives à dos olive et les Grives fauves peuvent être vues ou entendues dans leurs habitats à partir de la mi-mai. Vient ensuite les deux grives les plus rares dans la dernière semaine de mai soit la Grive de Bicknell et la Grive à joues grises. Dans la région, la Grive de Bicknell niche au sommet des montagnes, soit sur les montagnes de la chaîne des Monts-Valin. Lorsqu'elle arrive dans la région, elle est déjà installée dans ses quartiers de nidification. Bien au nord de cette chaîne, c'est le royaume de la Grive à joues grises. Celle-ci n'est pas susceptible de nicher dans la région. Durant le jour, vous aurez peut-être la chance et la surprise d'observer la Grive à joues grises alors qu'elle effectue une halte dans sa migration. Elle se mélange aux Grives à dos olive qui remontent vers le Nord. Une autre façon de recenser les grives (G. fauve, G. à dos olive, G. à joues grises) est d'effectuer une écoute nocturne, loin des bruits de la ville. Il faut alors connaître leur cris de vol que vous pouvez vous familiariser avec sur le site de Dendroica sur Internet.

Les plectrophanes : Dans les champs labourés, surtout au Lac-Saint-Jean, vous serez en mesure de recenser des dizaines, voir des centaines de Plectrophanes des neiges ainsi que plusieurs Plectrophanes lapons, avant que ceux-ci ne partent pour nicher dans le Grand Nord. Le pic de migration pour cette dernière espèce se situe aux environs du 10 mai. Plusieurs heures de plaisir vous attendent à rouler dans les différents rangs de la région. Évidemment, des nombreuses Alouettes hausse-col et Pipits d'Amérique seront également sur votre chemin, ces espèces fréquentant les mêmes habitats que les plectrophanes.

Les viréos : Souvent, le premier viréo à être recensé est le Viréo à tête bleue au début ou à la mi-mai et peut-être le Viréo de Philadelphie. Ensuite, arrivent dans la dernière semaine du mois le Viréo aux yeux rouges. Lorsque cette dernière espèce sera dans la région, vous le saurez alors que les oiseaux chanteront inlassablement chaque jour pendant la saison de nidification.

Les parulines : Avant la mi-mai, vous serez plus susceptibles de rencontrer les nombreuses Parulines à croupion jaune, les quelques Parulines à joues grises et peut-être une ou deux Parulines à couronne rousse. Ensuite, à partir de la mi-mai jusqu'à la fin du mois et même jusqu'au début juin, les autres espèces de parulines rentrent en force. Les dernières espèces à atteindre la région tard en mai et au début juin sont la Paruline rayée, la Paruline à calotte noire, la Paruline triste, la Paruline du Canada et la très rare Paruline à gorge grise. En migration, les parulines de toutes espèces seront partout et pas nécessairement dans leurs habitats de nidification respectifs. Lors des coups de froid, cherchez les parulines autour des points d'eau tels les ruisseaux, les lacs et les marais alors qu'elles s'alimentent d'insectes à l'abri du vent.

Les bruants : En mai, vous serez sans doute envahi pendant une semaine ou deux par les Bruant à couronne blanche aux mangeoires. Ceux-ci transitent par la région en route vers le Nord dès que les systèmes météos sont favorables à leurs déplacements. Certains fin de printemps, nous en voyons beaucoup alors que d'autre printemps, ils nous échappent. Même chose pour les Bruants hudsoniens qui seront abondants en mai pour une courte période.

Les quiscales : Ici, nous traitons des Quiscales rouilleux. Cette espèce arrive dans la région en mai et se tient souvent en groupes, comme pour les Quiscales bronzés. Ces quiscales (rouilleux) sont toujours à la recherche d'un point d'eau pour s'y nourrir. Il peut s'agir d'un ruisseau, d'un lac, mais ils apprécient particulièrement se tenir autour des marais lors de ce mois. Cherchez-les autour du Petit Marais de Saint-Gédéon et autour du marais de Canards Illimités à Saint-Fulgence.

mercredi 30 avril 2014

30 avril 2014

SARCELLE D'HIVER (sous-espèce d'Europe)
Saint-Fulgence - Ce midi dans l'Anse-aux-Foins, une Sarcelle d'hiver mâle correspond en tout point à la très rare sous-espèce européenne (Jacynthe Fortin). Note de la rédaction : Sur la photographie illustrée, regardez la sarcelle située à droite de l'image. Elle possède une ligne horizontale blanche bien délimitée sur le haut des flancs, ce que la sous-espèce américaine (nos sarcelles à nous comme celle à gauche sur l'image) n'a pas. De plus, la ligne verticale blanche évidente à l'épaule que nos sarcelles ont normalement, est absente chez la sarcelle mâle de la sous-espèce d'Europe.

Photo de Jacynthe Fortin

FULIGULE À TÊTE ROUGE
Saint-Fulgence - Le couple de fuligules qui séjournaient dans l'Anse-aux-Foins ont déménagés dans le marais de Canards Illimités pour le reste de la saison de nidification (Jacynthe Fortin).
Saint-Gédéon - Ensuite, un couple a aussi été localisé dans le Petit Marais en cour de journée (Céline Bellemare et Josée Rousseau).

URUBU À TÊTE ROUGE
Saint-Fulgence - En début de soirée, un urubu est passé à basse altitude devant le 762 route de Tadoussac (Germain Savard). 

PYGARGUE À TÊTE BLANCHE
Desbiens - Un pygargue immature a été découvert à l'embouchure de la rivière Métabetchouan aujourd'hui (Céline Bellemare et Josée Rousseau). 
Saint-Gédéon - Près de la marina, 2 pygargues adultes étaient présent à cet endroit (Céline Bellemare et Josée Rousseau). 

FAUCON PÈLERIN
Saint-Gédéon - Un faucon de cette espèce a été recensé dans le secteur du Petit Marais (Céline Bellemare et Josée Rousseau). 

GOÉLAND BRUN
Saint-Gédéon - De la belle visite s'est arrêté au Petit Marais aujourd'hui! En effet, un rare Goéland brun, un adulte, a été observé à ce site, l'oiseau se faisant harceler par des Goélands argentés (Céline Bellemare et Josée Rousseau). Note de la rédaction : Cette espèce demeure toujours rare dans la région. Ce goéland peut passer inaperçu car il ressemble à un Goéland marin, mais de plus petite taille.

Photo de Josée Rousseau
 
HARFANG DES NEIGES
Chicoutimi - Malgré d'assez bonnes conditions météo pour la migration des oiseaux, un harfang refuse de partir de la région comme en témoigne l'observation d'un mâle le long du rang Saint-Antoine (Gilles Allard).

Photo de Gilles Allard

LES NOUVEAUX ARRIVANTS PRINTANIERS

MACREUSE À BEC JAUNE à Saint-Fulgence (Claudette Cormier)